top of page

Une Braise sous la cendre - Sabaa Tahir

Photo du rédacteur: ErineErine

Après une première tentative de publication chez PKJ qui n’a jamais vu le tome quatre publié, les éditions BigBang reprennent le flambeau ! Et on les remercie pour cela. En plus d’une magnifique fabrication (le jasapge est sublime et l’impression en bichromie donne beaucoup de cachet), on a la certitude d’avoir enfin la fin de cette histoire. Et quelle histoire ! C’est un grand oui, on est pratiquement sur un coup de coeur. En plus, dans cette nouvelle éditions nous avons le droit à une carte sublime, à un fanart officiel et surtout, aux deux premiers chapitres annotés par l’autrice.



Laia est une esclave.

Elias est un soldat.

Aucun d'entre eux n'est libre.


On va y suivre Laïa dont le peuple, appelés les érudits, a été réduit en esclavage. Après avoir perdu ses grands-parents lors d’une rafle et alors que son frère est arrêté pour trahison par l’empire, elle est prête à tout pour sauver le dernier membre de sa famille. Quitte à rejoindre la résistance qui lui proposera une mission presque impossible : infiltrer l’académie militaire en devenant l’esclave personnelle de la commandante.


En parallèle, on suit Elias, le fils de la commandante et le meilleur élève de l’académie militaire, bientôt diplômé. Mais alors que celui-ci en total désaccord avec la politique de l’empire et le rôle qu’il a à jouer, il souhaite déserter. Mais on lui annonce alors qu’il est un des favoris pour devenir le prochain empereur. Ses plans mis à mal, il devra se lancer à corps perdu dans la séries d’épreuves qui viseront à choisir le prochain empereur, et ce avec sa meilleure amie, Hélène. Doit-il voir cette chance de devenir Empereur comme une façon de changer les choses ? Y arrivera-t’il sans mourir et sans perdre ses proches ?


Ils s’agit de deux personnages que tout oppose, mais qui ne sont pas ennemis. Si leurs chemins ne se croisent que très peu dans ce premier tome, par la suite ce duo promet de mettre à mal l’Empire.


L’univers est particulièrement prenant, bien construit, impitoybale, violent, cruel, crédible, avec des références aux mythes et aux cultures du Moyen-Orient, chose assez peu présente dans la fantasy pour être relevée ainsi qu'à la Rome ancienne. Pleins de petits indices disséminés nous laissent entendre que l’on est encore loin d’avoir découvert et compris toute l’étendu de ce monde. On note par exemple la présence de Djinns et d'autres créatures mystiques, dont les secrets restent à découvrir. On a peur pour chacun des personnages, en effets, la mort de plusieurs proches de Laïa dès les premiers chapitres donnent le ton. Personne n'est à l'abri. D'autant plus que même Laïa et Elias sont malmenés, torturés, blessés, menacés, leurs alliés ne s’en sortent pas tous indemnes. Chacun d'entre eux peu importe leur camp, savent que leur vie ne tient pas à grand chose. L’horreur de ce monde est contrebalancé par des scènes très humaines d’amitié, d’amour, de tendresse humaine.


Si vous plongez dans ce premier tome préparez-vous à ne pas pouvoir en sortir, car on ne s’ennuie pas un instant.

Commentaires


bottom of page